Cité transfrontalière, Péruwelz doit sa création à un passage à gué situé sur la Verne de Basècles, le long de l'antique axe, Gand-Valenciennes.
Sa plus ancienne mention remonte à 1095. Un noyau d’habitations s'y développe, un château est construit. La seigneurie de Péruwelz est l'une des 44 baronnies du Hainaut.
Vers 1650, dans le textile, de nombreux petits négociants, jusque-là installés dans les villages limitrophes (Wiers, Audemetz, Bury, Roucourt…) s'implantent à Péruwelz et en quelques décennies, la bourgade se métamorphose.
À la fin de l'Ancien Régime, le bourg compte une population de quelque 5.000 habitants et une vingtaine de fabriques de bas.
Début XIXe siècle, une forme de bourgeoisie liée, dans un premier temps, à la fabrication et au négoce, émerge. Elle marque son ascension sociale à travers leurs habitations dont certaines sont toujours visibles sur la Grand-Place.

De 1794 à 1814, Péruwelz est même dirigé par un pouvoir proche des idées révolutionnaires. Malgré les troubles, l'économie se porte bien et le bourg devient l'une des communes les plus importantes du Hainaut et de Belgique.Ce qui lui permet d’obtenir en 1816 le titre de «Ville ».
Durant le XIXe siècle, la population s'accroît et l'urbanisation gagne du terrain. Manufactures et industries diverses vont permettre à Péruwelz d’atteindre son apogée au début des années 1900.
La première guerre mondiale va sonner le glas de cette période bénie et le déclin va se poursuivre jusqu’à la fin des années 2000.